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L’homme et son cerveau
Neurosciences et Psychanalyse
Avec le Dr Catherine Morin

Jeudi 21 Mars 17h30 Salle de conférence du Centre Henri Laborit Poitiers

La conférencière est neurologue et a travaillé de 1977 à 2010 comme Chargée de Recherches à l’Inserm dans le service de Médecine Physique et Réadaptation de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Elle est l'auteure de Schéma corporel, image du corps, image spéculaire. Neurologie et psychanalyse (Erès, 2013). Elle a aussi publié en 2017 chez Odile Jacob un ouvrage intitulé L’homme et son cerveau. Neurosciences et psychanalyse.
Elle est membre de l’Association Lacanienne Internationale.
Discutants
-Dr Roland Bouet, Pédopsychiatre, Responsable du D.I.M. au Centre Henri Laborit, Chef du Pôle A, à Poitiers.
-Pr Stéphane Thibierge, Université Paris-Diderot, Département d'études psychanalytiques, psychanalyste, membre de l’Association Lacanienne Internationale. Il a publié entre autres « Pathologies de l’image du corps. Etude des troubles de la reconnaissance et de la nomination » PUF, 1999 ; « Clinique de l’identité », PUF, 2007.
-Présidence : Alain Harly, psychanalyste, secrétaire de l’ E.P.C.O. ?

Argument
« Comment concevoir un cerveau libre de ses choix ? » telle est la question qu'a pu poser le Pr Falissard, psychiatre et professeur de Biostatistique.
Cette façon de poser le problème repose sur le raisonnement suivant : Puisqu’il n’y a pas de vie psychique sans cerveau, la structure du cerveau pourrait nous éclairer sur la vie psychique.
La majeure partie des travaux menés sous la bannière de la neuropsychanalyse, de même que nombres de recherches cognitivistes sur les émotions ou l’image de soi par exemple reposent sur la même base. Or, s’il est indéniable que, pour faire des choix, avoir une image de nous-même, ressentir, percevoir ou exprimer des émotions, nous avons besoin d’un cerveau qui fonctionne, cette condition nécessaire n’est pas suffisante. Nous avons tout autant besoin de nous référer aux lois langagières, symboliques qui régissent la collectivité familiale ou sociale où nous sommes nés.
Le but de l’ouvrage du Dr Catherine Morin est double. D’une part, mettre clairement en évidence les différences de point de vue entre les neurosciences, qui étudient le fonctionnement du cerveau, et la psychanalyse qui étudie les rapports de l’être humain aux lois symboliques qui l’assujettissent.
D’autre part, proposer une réflexion sur la vie psychique des personnes atteintes de lésions cérébrales. Celles-ci peuvent en effet modifier le comportement, les émotions, les représentations de patient qui par ailleurs continuent à se référer au système langagier qui les a formés. La prise en charge de ces patients ne devrait donc pas se réduire à diagnostiquer la cause des troubles et à chercher à les corriger ou à les compenser.

L’entrée est libre mais le nombre de place est limité.