AccueilS'inscrire
à la lettre de l'EpcoEnseignementsDocumentsL'E.p.c-oL'A.L.IPublicationsLiens
DiversEspace
Membres Freudienne >> Lacanienne Une affaire de nom Ch. Melman 25
septembre 2001 Si Lacan disait
qu'il était freudien, qu'entendait-il par là ?Sûrement pas la révérence
obligée à rendre à l'autorité de Freud, mais le fait de partager
l'objet que sa discipline avait mis en place et qu'il était revenu à
lui, Lacan, de nommer : a. Et il ajoutait : "A mes élèves d'être
lacaniens, s'ils le veulent ".
Pourtant, pour eux, pas d'objet spécifique à reprendre et à se mettre
sous la dent. Et s'ils voulaient faire du " rien " dans l'Autre un
nouvel objet (hypothèse avancée un temps par Lacan
lui-même) ils risqueraient de se transformer en redoutables sceptiques,
sinon en farouches mystiques.
La filiation, alors, serait-elle donc d'ordre hystérique, avec la
Tentative de résoudre l'impasse dont Lacan faisait son problème : le
défaut d'inscription du rapport sexuel ?
Recapitulons Si l'on est freudien non par référence à un nom propre
mais à l'objet qui spécifie la discipline inaugurée par l'auteur, si
Lacan n'a pas introduit quelque nouvel objet et que la prise en compte
de son réel (car le défaut d'inscription du rapport sexuel est-il
universellement identifié ?) risque de valoir comme identification
hystérique, que serait être lacanien?
Nous avançons bravement que c'est le partage d'une méthode : celle qui
étudie les effets de la dénaturation d'un organisme biologique par le
langage. Qui dit mieux ? Mais il est vrai qu'à appliquer la méthode,
nous aurions aussi, pour être exact, à rectifier le nom de notre
Association
Nb: Ce qui fut fait en l'année
2002