Animé par Alain Harly Mercredi 21 Mai 2025 à 20 heures 30.
De la lettre à son nouage, de Sergueï Pankejeff à l’Homme aux loups : être sujet à la jouissance.
Jean-Luc de Saint-Just
Si dans son retour à Freud Jacques Lacan a entamé son enseignement par un séminaire sur l’Homme aux loups, ce n’est surement pas sans raisons. Il faut dire que c’est à l’articulation de ce cas princeps de la psychanalyse qu’une rupture a eu lieu, déjà du temps de Freud, avec ceux qui ne supportaient pas les conséquences de sa découverte.
L’analyse de Sergueï Pankejeff entre 1910 et 1914 fut l’occasion d’un pas radical fait par Freud dans sa lecture des « impressions premières de l’enfance ». Cependant, il faudra attendre l’enseignement de Lacan pour prendre la mesure de ce pas, à la fois littéral et structural des constructions freudiennes.
C’est dans ce fil que je me propose de reprendre, quinze ans après une thèse en partie consacrée à ce cas princeps, la question de la structure singulière de ce patient, de ce qu’il est encore susceptible de nous enseigner quant au nouage de cette jouissance, peut-être pas si particulière encore à notre époque.
Ce séminaire est ouvert aux membres et auditeurs de l’ EPCO et de l’ ALI. Il se tient essentiellement par vidéo-conférence. Il faut demander à recevoir le lien Zoom pour une séance ou bien s’inscrire pour l’année à l’adresse suivante : epco2@wanadoo.fr
L’Acte psychanalytique, 3ème.
24 Mai, 10h30 13h, 14h-17h Cheops87, 55 rue de l’ancienne école normale d’instituteurs, 87000 Limoges
Et par Zoom
Dans ce troisième « épisode » de « l’acte » Lacan poursuit sa réflexion autour de la tâche analysante et de ce qui spécifierait l’identité et la qualification du psychanalyste. Pour ce faire, suivant le chemin de Freud d’une appréhension modelée par la science, récusant ainsi une approche philosophique ou ésotérique, voire religieuse, il choisit l’abord logique comme permettant de tenter d’en saisir rationnellement la problématique. C’est le déploiement de cette réflexion que nous tenterons de suivre en cette journée
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La question de la responsabilité pénale se trouve souvent corrélée à celle de la dangerosité et du risque de récidive. Celle de la responsabilité du sujet, plus spécifiquement psychanalytique touche à celle de la vérité de chacun. Je travaillerai à partir de cas cliniques nous permettant d'apprécier la complexité de ces questions. Lire la suite
Anne Joos de ter Beerst est psychanalyste en Belgique, membre de l’ Association Lacanienne Internationale et de l’ Association freudienne de Belgique dont elle a été présidente. Infirmière, sage-femme, licencié en psychopédagogie, elle a assuré à Charleroi une consultation pour les demandes de PMA dans un Centre médical spécialisé. Elle a publié La clinique du quotidien. Enjeux de la rencontre dans le travail social (avec Jean-Pierre Lebrun), Erés, 2020 ; PMA et familles contemporaines, Erès, 2022.
Argument : « L’esclavage d’hier et d’aujourd’hui : une logique de la servitude » La puissante réflexion de notre amie Jeanne Wiltord m’a conduit à interroger à partir du discours analytique l’évolution des modalités de l’esclavage à travers les époques historiques. Si nous n’avons de l’esclave de l’ antiquité qu’une notion vague à partir des textes de la littérature , il a été possible avec Jacques Lacan de le situer dans un lien social qui pouvait se formaliser dans ce qu’il a appelé le Discours du Maitre. Toute autre est la situation de l’aliénation esclavagiste de la période colonial, ce que ce livre nous présente avec ampleur et pertinence. Charles Melman en a proposé de son coté une écriture qui pourrait permettre d’articuler cette particularité , et aussi les effets d’après-coup toujours d’actualité, dans notre culture. Quant à l’ aliénation produite par le capitalisme, bien qu’il nous soit contemporain et qu’il nous concerne tous, nous avons la plus grande difficulté à en saisir la logique, enfermés que nous sommes dans cette servitude.
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Conférence de Thierry Roth 13 Avril 2022 Centre H Laborit Les affranchis: Addictions Et cilinique contemporaine
Ah…Vieillir!
Le groupe de travail a repris ses activités et ses élaborations.
On peut contacter Alain Harly
Pierre
Tu avais la chaleur épaisse des arbres.
De ceux qui savent la permanence des bontés et de la légèreté du vent…
Tu t’habillais de la rudesse des paysans, afin que ton dire se leste du poids de la rocaille que charriait leur voix de bon sens généreux d’humanité, perforant la bêtise commune.
Ton regard se perçait de l’éclair, celui de l’humour aussi bien que celui de l’aphorisme pertinent. Combien tu nous fis rire, ainsi que penser. En même temps qu’un voile de pudeur traversait à l’arrière de tes yeux.
Tu n’as pas attendu que je te lise les ceux qui de notre jeunesse ouvraient nos poumons afin que nous respirions un air moins délétère, que nous chantions, fredonnions l’espoir d’une connerie qui s’amenuise.