Actuellement,
une nosographie psychiatrique s'est développée, D.S.M, dont l'ambition
affirmée
est que l'approche et le diagnostic des troubles mentaux soient
semblables à
ceux des troubles relevant de la médecine générale. Il semble en
résulter une
hétérogénéité, une séparation,du
trouble mental et de la subjectivité. On aurait une maladie mentale
comme on a
une maladie organique. Quelles sont et quelles seraient les
conséquences d'une
telle dissociation de la pathologie mentale et du sujet ? Déjà,
quelques
exemples en sont l'illustration: la question de la responsabilité
juridique des
malades mentaux, la conception de l'autisme comme handicap, et,
peut-être, les
attaques menées contre la psychanalyse.
Il
est à noter
que cette hétérogénéité du trouble mental et de la subjectivité ne
concerne pas
seulement le patient, mais aussi le praticien, venant contester
l'existence
même du clinicien.
Cet
atelier se
veut avant tout groupe de réflexions, de débats, sur ces questions...